jeudi 20 juin 2013

A la montagne jaune

Au sud de Shanghai, à 6h de bus, se trouve la montagne jaune. La veille on s'était couché à 5h du mat. Pour aller à la montagne jaune il fallait se lever à 6h du mat. Bref, une bonne nuit de sommeil.
Mais bon, en 6h de bus on a le temps de dormir me direz-vous. Ouais, sauf que ca aurait été trop facile. Les banquettes du bus étaient aussi confortable qu'un clou de girofle (ne m'en demandez pas plus concernant cette expression). Bref, j'ai quasi pas dormi, et j'ai eu super maloku (ca fait 1semaine et j'ai toujours maloku d'ailleurs).

J'ai eu la chance de croiser quelques papillons pendant la montée

Je n'ai toujours pas compris pourquoi cette montagne s'appelle « jaune ». En tout cas, l'ascension a été assez sportive. Ce sont des centaines, voire probablement des milliers de marches assez hautes qui s’enchaînent avant d'atteindre les premiers paliers du sommet où se trouvent hotels et points de vues.

Chaque marche est une épreuve. Et chaque épreuve nous rapproche de la félicité. Surtout avec un doigt dans le nez.

L'intérêt de cette montagne, c'est le spectacle qui s'offre à nous depuis son sommet, notamment lors du lever du soleil. On s'est donc levé à 4h du mat' (juste avant que le soleil ne se lève) afin de ne rien manquer au spectacle. Oui se lever avant le levé du soleil, c'est vraiment un truc d'abruti. Mais bon, ca valait franchement le coup. Les couleurs de l'aube se refletaient sur les nuages telle une ode chantée par une muse caressant les oreilles d'un dieu trop sage en manque en vinaigrette. En gros le gros truc jaune a montré sa gueule comme quand on éclate un oeuf dans une poele et bim, le jaune se répartir partout et se mélange avec le reste.

Cette photo me donne faim.

Bon ça c'était pour les éléments positifs. Sinon c'était blindé de chinois qui pensent qu'à niquer ta place pour avoir le meilleur spot (je dénigre pas, j'étais dans le même état d'esprit vu comme c'était blindé), et du coup faut jouer au trapeziste entre les arbres et c'est un coup à se chopper de la sève dans les cheveux. Mais bon, après 3 shampoing ça part (enfin ca part un peu).

Par contre le chinois avec son appareil photo et ses zooms d'une valeur de bien 4000euros qui utilise son flash pour prendre le soleil en photo... il aurait pu me laisser sa place sérieux. Là je dénigre. Hé ouais, j'ai pas peur sur internet, j'suis un vrai malade.

4h30 du matin. Le petit déj c'est à 8h. On fait quoi maintenant ? Ben on part se promener bien sûr, dormir c'est pour les faible. Il fit très chaud mais ce fut fort sympathique. La descente a ensuite pris 4 ou 5h, je sais plus. Mais les photos sont plus parlantes.

La montagne c'est un truc sérieux. Ca me donne pas du tout envie de rigoler, ok??


Trop de 94 en une seule image. Mettez vos rayban pour éviter la fracture des yeux en matant la tof.

On reste des petits joueurs. Y'a des mecs qui passent leur temps à trimbaler des meubles, poutres métalliques et autres objets facile à transporter. C'est leur job. Transporter des dizaines de kilos pendant des heures en montée. Difficile de se plaindre au travail qu'on a quand on voit ça. Tout ça pour apporter les conditions de tourisme idéales à de riches chinois et blancs (ou noirs) en haut de la montagne. C'est pas beau le communisme ?

Qui c'est le batard de blanc-bec qui s'est fait livré Ikea en haut de la montagne sérieux ?


De retour à Shanghai à minuit pour une dernière nuit, mais vite au lit car vraiment trop crevé de cette journée de gue-din. J'ai appris que Mitsuhirato était un japonais, je pars donc demain à sa recherche. Direction Osaka ! 

Mata Aimashou !


Regardez j'ai fait la blague de la fausse quequette c'est drôle.




1 commentaire:

  1. Grande prova de resistência e lindas fotos, Mickael. beijos de Braga.

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