lundi 24 juin 2013

yahou jsuis au japon jvais lire plein de hentai

Konnichi wa !

( les photos merdent trop, faute à mon pc qui me lache j'ai l'impression + un wifi aléatoire, je les mettrai apres coup)

15/06 : Je débarque à Osaka après avoir croisé Stan brièvement à l'aéroport de Shanghai. Malheureusement, je n'ai pas réussi à changer mon billet pour qu'on fasse le trajet pour le Japon ensemble. Il a donc dû poiroter à l'aéroport de Shanghai pendant 3 heures alors que moi j'ai poiroter 3h à l'aéroport d'Osaka. Bon y'a pas mort d'homme, ça me laisse le temps de visiter l'aéroport d'Osaka (super hein ? En fait oui, l'aéroport a été fait par le même architecte que celui qui à fait Beaubourg, et c'est assez stylé), et de faire une première tentative de communication avec un autochtone. J'avais besoin d'acheter un simple spray désinfectant en pharmarcie, et y'avait justement une pharmacie dans l'aéroport. J'ai vite réalisé à quel point ça allait être galère. Tous est écrit en japonais, les produits sont différents, et les vendeuses ne parlent pas un mot anglais. Je me suis donc taillé les veines devant elles pour qu'elles comprennent ce dont j'avais besoins. Ensuite j'ai téléchargé à l'arrache une appli qui traduit des mots anglais en kanji et je leur ai montré. Ca fait très touriste de base mais ca au moins j'ai réussi. Yata !

Un gros décalage entre la Chine et le Japon. Mes toutes premières impressions, toujours sur la base de mon expérience de galère aéroportuaire, portent sur la qualité de l'information et de la signalétique : on trouve tout facilement sans avoir à chercher longtemps, et j'ai surtout été vraiment impressionné par la grande politesse et gentillesse des japonais. Grand sourire constant, service irréprochable, toujours là pour aider... je ne dis pas que les chinois sont mal élevés mais ça fait un choc (le choc aurait été le même si j'étais arrivé de Paris hein). Pour le spoil je peux vous dire que ces premières impressions se sont très largement confirmées lors du voyage. Le respect et la politesse semblent être deux valeurs qui motivent les japonais dans leur quotidien, au travail et dans la vie quotidienne.

Stan me rejoint et nous nous débrouillons pour trouver l'hotel. Ou presque. On se fait quand même aidés par 2 jeunes japonais en sortant du métro. Nous avons pu mettre en avant nos gros talents de Samurai linguistiques. C'était assez drôle de se démerder en anglo-japonais. On s'est séparé devant l'hotel, les 2 gaillards allaient en soirée « karaoké-girl hunting », nous en soirée resto-dodo.

Le lendemain on part à la découverte d'Osaka, ville d'affaires et de business. Malgré tout, ça reste une ville très calme. Et extrêmement silencieuse. Les gens ne font pas de bruits dans la rue. Les magasins ne font pas de bruit. Même les voitures ne font quasiment pas de bruit ! Les japonais n'aiment vraiment pas activer la molette à bruit, alors même quand ils conduisent ils le font de manière à ce que ce soit une conduite douce et silencieuse. Il fait chaud aussi. Gros soleil qui tappe, short tshirt dans la vibe, jmets mes rayban djrect, tactac. Je suis swaggé à balle. Prêt pour konnichiwer.

On a vu pas mal de choses étonnantes :

  • on a assisté à un concours de mangeage de brochette. Le vainqueur était un sac d'os qui a avalé près de 50 brochettes en 30minutes.
  • Une salle d'arcade à la japonaise, endroit ultra-bruyant pour le coup où on a vu des jeux completement inédit et inconnus en France.
  • Pleins de détails marrants sur leur mode de vie et de consommation : des boissons jamais vues, des voitures beaucoup plus compactes, des filles qui utilisent des ombrelles pour pas bronzer, beaucoup de teintures pour les veuch, des modes de parking jamais vues... bref, une autre facon de voir et de vivre la ville, toujours pour rechercher plus de densité et de compacité.

Nous partons pour Shikoku en train, île au Sud du Kansai, ou nous comptons voir de la nature et tester les onsen (bains thermales japonais) ou je compte faire une bombe.

Bonne nuit bande d'asticots

ps: les articles arrivent tard car on a eu du wifi de merde dans nos hotels. Jvais tenter de tout raconter en qq articles cette semaine. 

jeudi 20 juin 2013

A la montagne jaune

Au sud de Shanghai, à 6h de bus, se trouve la montagne jaune. La veille on s'était couché à 5h du mat. Pour aller à la montagne jaune il fallait se lever à 6h du mat. Bref, une bonne nuit de sommeil.
Mais bon, en 6h de bus on a le temps de dormir me direz-vous. Ouais, sauf que ca aurait été trop facile. Les banquettes du bus étaient aussi confortable qu'un clou de girofle (ne m'en demandez pas plus concernant cette expression). Bref, j'ai quasi pas dormi, et j'ai eu super maloku (ca fait 1semaine et j'ai toujours maloku d'ailleurs).

J'ai eu la chance de croiser quelques papillons pendant la montée

Je n'ai toujours pas compris pourquoi cette montagne s'appelle « jaune ». En tout cas, l'ascension a été assez sportive. Ce sont des centaines, voire probablement des milliers de marches assez hautes qui s’enchaînent avant d'atteindre les premiers paliers du sommet où se trouvent hotels et points de vues.

Chaque marche est une épreuve. Et chaque épreuve nous rapproche de la félicité. Surtout avec un doigt dans le nez.

L'intérêt de cette montagne, c'est le spectacle qui s'offre à nous depuis son sommet, notamment lors du lever du soleil. On s'est donc levé à 4h du mat' (juste avant que le soleil ne se lève) afin de ne rien manquer au spectacle. Oui se lever avant le levé du soleil, c'est vraiment un truc d'abruti. Mais bon, ca valait franchement le coup. Les couleurs de l'aube se refletaient sur les nuages telle une ode chantée par une muse caressant les oreilles d'un dieu trop sage en manque en vinaigrette. En gros le gros truc jaune a montré sa gueule comme quand on éclate un oeuf dans une poele et bim, le jaune se répartir partout et se mélange avec le reste.

Cette photo me donne faim.

Bon ça c'était pour les éléments positifs. Sinon c'était blindé de chinois qui pensent qu'à niquer ta place pour avoir le meilleur spot (je dénigre pas, j'étais dans le même état d'esprit vu comme c'était blindé), et du coup faut jouer au trapeziste entre les arbres et c'est un coup à se chopper de la sève dans les cheveux. Mais bon, après 3 shampoing ça part (enfin ca part un peu).

Par contre le chinois avec son appareil photo et ses zooms d'une valeur de bien 4000euros qui utilise son flash pour prendre le soleil en photo... il aurait pu me laisser sa place sérieux. Là je dénigre. Hé ouais, j'ai pas peur sur internet, j'suis un vrai malade.

4h30 du matin. Le petit déj c'est à 8h. On fait quoi maintenant ? Ben on part se promener bien sûr, dormir c'est pour les faible. Il fit très chaud mais ce fut fort sympathique. La descente a ensuite pris 4 ou 5h, je sais plus. Mais les photos sont plus parlantes.

La montagne c'est un truc sérieux. Ca me donne pas du tout envie de rigoler, ok??


Trop de 94 en une seule image. Mettez vos rayban pour éviter la fracture des yeux en matant la tof.

On reste des petits joueurs. Y'a des mecs qui passent leur temps à trimbaler des meubles, poutres métalliques et autres objets facile à transporter. C'est leur job. Transporter des dizaines de kilos pendant des heures en montée. Difficile de se plaindre au travail qu'on a quand on voit ça. Tout ça pour apporter les conditions de tourisme idéales à de riches chinois et blancs (ou noirs) en haut de la montagne. C'est pas beau le communisme ?

Qui c'est le batard de blanc-bec qui s'est fait livré Ikea en haut de la montagne sérieux ?


De retour à Shanghai à minuit pour une dernière nuit, mais vite au lit car vraiment trop crevé de cette journée de gue-din. J'ai appris que Mitsuhirato était un japonais, je pars donc demain à sa recherche. Direction Osaka ! 

Mata Aimashou !


Regardez j'ai fait la blague de la fausse quequette c'est drôle.




lundi 17 juin 2013

Un salami à Shanghai: S02E01

Shanghai est une grosse fourmilière. J'aime bien ces grandes métropoles internationales: ultra speed, bruyantes, pleines à craquer, des gens perpétuellement en train de courir d'un point à l'autre...le tout de jour comme de nuit.
En fait je suis arrivé a Shanghai il y a plus d'une semaine mais l'internet chinois bloque l’accès à tout donc j'ai pas pu aller ni sur fb ni sur le blog. Je suis a présent au Japon, où je peux enfin vous raconter à quel point la Chine est une dictature maléfique dont le but est de nous brider les yeux à tous, et je peux enfin consulter les résultats du pmu. Je vais donc vous narrer, avec un décalage d'une semaine, les super histoires de ouf (trop telmor, vu à la télé) qui me sont arrivées. Ouais, au début je voulais faire le modeste, voyager dans l'intimité sans foutre la rage à tout le monde, mais quand je retrace "l'histoire de ma vie" (bientôt en vente à la fnac aux éditions narvalo, cadeau idéal pour votre belle mère à noel, pour 2 livres achetés le 3ème salami à -15 % chez votre boucher) quand je me mire dans la glace en m'astiquant et les tétons et en me mastiquant le nombril, je me dis : "damn boy ass nigga, ma vie est trop fat, je me dois de la partager à tout le monde car je pense que le savoir et la vérité vraie c'est trop un truc universel en fait, tu vois ou pas?". De cette réflexion mûrement réfléchie, j'ai décidé de me curer le nez. Ensuite j'ai décidé de rouvrir ce blog. Je connais rien ou pas grand chose à la Chine et au Japon, le but est donc de montrer, depuis mon oeil de candide, mes impressions.

J’étais à Shanghai donc. Hébergé chez Christian, ami francais  installé à Shanghai depuis près d'un an afin de représenter le 9.4., j'ai eu la chance de rencontrer des expats de différents horizons. Ces échanges ont été intéressants pour 2 raisons.


la vue depuis l'appart de Christian (28e étage)
Déjà, leurs différents témoignages traduisent la dynamique assez impressionnante de la Chine, et particulièrement de Shanghai. "Je suis parti sur un coup de tete car je ne trouvais pas de job en france. Ici j'ai trouvé en 3semaines, et j'y suis depuis 4ans (dans l’événementiel pour professionnels)".  Les exemples sont multiples et me font penser à l'image que jai des états-unis avec new york au debut 20e: un capitalisme d'opportunités, d'entreprenariat, de débrouillardise dans un contexte multiculturel international en pleine construction (j'y étais, donc je le sais). Cette dynamique prend vraiment aux tripes. Je ne suis clairement pas un défenseur du régime ou un mec du style à ressentir les vibes et à être totalement trop "in" ou "international" (prononcez en américain svp pour une plus grande immersion) mais faudrait vraiment s'appeler Marcel Patoulachi pour ne pas sentir le mouvement qui est en marche ici (au fait, merci Wu Yang du Parti pour les 10 000 yuans transférés sur mon compte).


D'autre part, on retrouve véritablement 2 types de personnes, 2 entités sociales distinctes, dans une ville comme Shanghai. Attention, GROS spoil, vous risquez de tomber de votre chaise ou de crier "mamamia baby" : ya des riches et des pauvres. En fait je dis ça car c'est vraiment très divisé, d'un coté y'a ceux qui ont des activités tertiaires et/ou internationales et de l'autre y'a ceux qui apportent les services et les conditions d'accueil permettant d'attirer ces 1er. Pour attirer les cadres internationaux et autres artistes ou (pseudo-)créatifs, cette deuxième catégorie est payée une misère, il s'agit de tout ce qui est taxi, services alimentaires, loisirs, massages,... qui taffent 12h par jour.
Je crois dur comme fer à ce tandem comme moteur de "la ville mondiale" (jfais de la pub pour Saskia Sassen, que je remercie pour les 3 000 € au fait) qui me semble très bien expliquer la dynamique dans les villes comme Shanghai .

Les liens entrent ces 2 "castes" me semblent tres peu perméables. Les expats que j'ai rencontré ne fréquentent pas de chinois, du moins autrement que lorsqu'ils consomment la ville.
C'est probablement regrettable, mais en même temps ça me paraît difficile de dire aux gens "aimez vous les uns et les autres et faites ami-ami, vite" surtout lorsqu'il y a une telle différence de revenu mais aussi de culture.

Où est Li-Char : saurez-vous me retrouver à Nanjing Road ?
 Bon j'en ai fini avec la philo et socio de caniveau. Autrement j'ai :


-fait un massage de pieds
-commandé mcdo a domicile a 4h du mat
-été dans un taxi faisant du 130 en ville
- j'ai entendu la musique de picsou dans un taxi (et depuis je l'ai toujours dans la tete)
- vu beaucoup de chinois
-vu men in black 3, c'etait passy mal.
- j'ai toujours pas trouvé d'opiumerie nide Mitsuhirato. Mes sources d'informations semblent éronnées.

Prochain article sur la montagne jaune (je me demande si le nom a été donné par les chinois ou par un blanc avec beaucoup d'humour), 2 jours d'excursion, avant le départ pour le Japon.

A très vite les durs à cuire.